La filiale sud-africaine du constructeur automobile allemand BMW s’est associée à l’exploitant minier Anglo American et au géant de la chimie Sasol pour accélérer le développement de la mobilité à l’hydrogène en Afrique du Sud.
Après Toyota, BMW se lance dans la mobilité à l’hydrogène en Afrique du Sud, et sa filiale, BMW Group South Africa, vient de conclure un partenariat avec Sasol, leader de la chimie en Afrique du Sud, et la compagnie minière Anglo American Platinum. Leur objectif commun est de promouvoir le développement de la mobilité à l’hydrogène vert.
Selon Anglo American, cet accord revêt une grande importance pour accélérer l’adoption des véhicules à moteur à combustion interne et mettre en place l’infrastructure nécessaire en Afrique du Sud. La croissance du marché des solutions de mobilité est un élément clé de la stratégie d’économie verte à base d’hydrogène du gouvernement sud-africain.
Dans le cadre de ce partenariat, BMW fournira des véhicules électriques à pile à combustible (FCEV) à hydrogène, Sasol se chargera de fournir de l’hydrogène vert et le ravitailleur mobile. Ces FCEV à hydrogène seront testés en Afrique du Sud dans le cadre d’un essai international du modèle BMW iX5 Hydrogen. Ce véhicule allemand, développé au cours des quatre dernières années, offre une autonomie de 504 km et peut atteindre une vitesse maximale de 180 km/h.
Anglo American Platinum, qui fournit les métaux du groupe du platine (MGP) utilisés dans les FCEV et investit depuis de nombreuses années dans les technologies de l’hydrogène, travaillera en étroite collaboration avec BMW et Sasol pour contribuer au développement d’un écosystème local de mobilité verte à base d’hydrogène.
Avec cette initiative, BMW rejoint Toyota South Africa Motors (TSAM), qui développe la Toyota Mirai de deuxième génération, une gamme de véhicules électriques à pile à combustible à hydrogène, en partenariat avec Sasol et Air Products South Africa (APSA), la filiale du groupe industriel américain Air Products.