En marge du Mobile World Congress (MWC), qui s’est clôturé le jeudi 29 février 2024, le groupe de télécommunications sud-africain MTN a annoncé un partenariat avec l’entreprise suédoise Ericsson afin de promouvoir le développement durable et les compétences numériques en Afrique.
Lors du récent Mobile World Congress à Barcelone, en Espagne, MTN a signé un accord avec Ericsson visant à encourager le « développement durable, les compétences numériques et l’éducation en Afrique ». Dans le cadre de cette collaboration, Ericsson fournira ses « produits et solutions durables et de pointe, optimisant l’efficacité des réseaux, réduisant la consommation d’énergie et minimisant les déchets des réseaux », selon les informations du groupe sud-africain. MTN et Ericsson considèrent cette initiative comme une contribution à la réalisation du 17e Objectif de développement durable (ODD17) des Nations unies, axé sur la coopération internationale en faveur des objectifs de développement durable.
Cette collaboration vise à répondre à l’urgence de la décarbonation du secteur des télécommunications. Nompilo Morafo, la responsable du Développement durable et des Affaires générales du groupe MTN, souligne l’impact positif sur l’environnement, le renforcement des compétences numériques au sein des communautés, et la contribution à une Afrique plus durable grâce à une approche coopérative. MTN inscrit cet accord dans le cadre de son engagement « Road to Zero », une démarche visant à parvenir à une télécommunication « zéro émission d’ici à 2040 ».
Pour atteindre cet objectif, MTN met en œuvre diverses initiatives de décarbonation, notamment la solarisation des tours de réseau et de ses agences. Récemment, sa filiale sud-africaine a inauguré un parc solaire de 700 kWc à son siège à Johannesburg. Ces initiatives s’avèrent cruciales dans un contexte où les entreprises de télécommunications sont responsables de 1,6 à 2 % des émissions mondiales de carbone, et avec la croissance des centres de données, elles pourraient utiliser jusqu’à 8 % de l’électricité mondiale d’ici à 2030, selon l’IEEE Computer Society.