WAF expérimente de nouveaux répulsifs pour limiter les conflits « Hommes | Eléphants »

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L’organisation de préservation de la faune sauvage, le Wild Africa Fund, basée en Afrique du Sud, est en train d’expérimenter plusieurs méthodes de répulsion pour protéger les éléphants des conflits avec les êtres humains. En Afrique, les affrontements entre l’homme et la faune font partie des facteurs contribuant à la réduction des populations d’éléphants d’Afrique. Aujourd’hui, il ne reste qu’environ 415 000 individus de cette espèce, comparé aux 3 à 5 millions qui existaient au début du 20e siècle.

« Pour préserver les éléphants d’Afrique, leur maintien au sein des parcs et réserves naturelles est essentiel. »

Cette recommandation a été formulée aux gouvernements africains par le Wild Africa Fund à l’occasion de la Journée mondiale des éléphants le 12 août 2023. L’organisation, qui opère en Afrique du Sud et possède des bureaux au Nigéria et au Rwanda, a exposé différentes méthodes utilisées pour limiter les déplacements des éléphants vers les zones protégées.

Au Zimbabwe, le Wild Africa Fund a collaboré avec le Tikobane Trust, une organisation communautaire visant à responsabiliser et à éduquer les populations vivant dans et autour du parc national de Hwange, le plus grand du Zimbabwe. Ils utilisent un répulsif à base d’une concoction de piment, d’ail et d’œufs pourris, qui, selon les écologistes, est non toxique.

Au Nigéria, la Wildlife Conservation Society (WCS) utilise des colliers satellites pour améliorer la surveillance des mouvements des éléphants, permettant ainsi une réaction plus rapide en cas de sortie des réserves. Festus Iyorah, représentant du Nigéria auprès du Wild Africa Fund, explique que ces répulsifs visent à réduire les incidents de conflits entre l’homme et l’éléphant (HEC), et incluent des méthodes telles que le déploiement de gardiens d’éléphants, la construction de tours de guet et la mise en place de ruches et de clôtures odorantes pour les éléphants.

Les espèces d’éléphants d’Afrique sont désormais classées comme « En danger » et « En danger critique d’extinction » selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Les dernières évaluations soulignent une diminution significative du nombre d’éléphants d’Afrique à travers le continent. La population d’éléphants de forêt d’Afrique a chuté de plus de 86 % en l’espace de 31 ans, tandis que la population d’éléphants de savane d’Afrique a diminué d’au moins 60 % au cours des 50 dernières années, selon les estimations.

Le Nigéria est l’un des pays où cette espèce est le plus en danger. Le Wild Africa Fund indique qu’au cours des 30 dernières années, la population d’éléphants en Afrique de l’Ouest a considérablement diminué, passant d’une estimation de 1 200 à 1 500 individus il y a deux décennies à une estimation actuelle de 300 à 400 individus.

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